lundi 31 mars 2014

J3: Dhaka!

Les affaires sérieuses commencent. Ce matin, j'avais rdv avec l'association Friendship, qui gère les bateaux-hôpitaux. En taxi, j'ai traversé la ville vers les beaux quartiers. Enfin... ce n'est pas non plus Neuilly, hein! Je ne reviens pas sur les embouteillages... sauf que là j'étais dedans! Là-bas j'ai rencontré Sabrina. Nous avons planifié (enfin, ils l'ont fait pour moi!). Et... rien n'est encore tout à fait planifié! En tout cas, je commencerai par cette histoire. Avant d'aller sur les projets dédiés aux réfugiés climatiques.
Puis je suis reparté en rickshaw scooter vers le centre-ville où m'attendait un second rdv avec le responsable d'ACR, association d'aide à ces réfugiés climatiques. Pareil... planifier... Mais c'est assez étrange parce que ces organismes me mettent dans la même cour que la BBC, Time et tous ces riches medias... Du coup, on me propose des packages qui dépassent de loin mon budget! En gros une semaine de reportage me coute plus chere que 15 jours de vacances dans un club de vacances (où je n'irai pas avant mes 90 ans!). Il faut négocier mais rien n'y fait!! Bref...
Du coup, suis rentré un peu dégouté à l'hôtel... Mais.. en même temps, je peux comprendre leur position... des journalistes, il en vient souvent... Oui pour payer un traducteur, une voiture... mais non pour payer des interviews!! Bon, ça c'est dit!

Demain, je devrais faire le portrait d'un jeune homme de Dhaka. C'est ce qui est prévu!!

Pas d'images du jour... des archives d'hier!!



 
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dimanche 30 mars 2014

J2: Dhaka.

Cette fois, c'est vers le centre de Dhaka que je me dirige. Le côté "Moderne"! C'est dimanche mais c'est aussi le début de la semaine. Embouillages monstres. Les milliers de rickshaws, des bus bondés. Des klaxons. Cela fait cliché, certes, mais Dhaka est une ville surpeuplée. Cela dit, je kiffe ce bordel ambiant. Les règles sont ce qu'elles sont. Faites pour ne pas être respectées! Au milieu des carrefours les policiers gèrent... rien du tout!! Ils s'en prennent plein les poumons pour pas un rond! J'adore les ponts à piétons dans les carrefours. De là je scrute l'enfer sur la chaussée! Comme dans beaucoup de pays, des quartiers entiers sont consacrés à une même activité. Ici, des dizaines d'ateliers d'imprimeries. Là, le marbre. Ou les boutiques de sanitaires et robinetterie.Je suis entré dans un shopping center (J'ai carrément déchiré mon pantalon, poubelle!) et là, surprise: 4 étages de magasins de téléphones portables!! On se demande comment ça peut marcher!!! Je suis tombé sur un marché. Poissons, légumes, poulets. On m'invite à y faire des photos. C'est gentil mais rien de très naturel dans ces images. Bon, ça fait plaisir d'être bien accueilli. Plus loin, alors que je fais une photo dans un échoppe (parmi d'autres) de mariage. Pour résumer, ils vendent le kit décoration, fleurs etc. Une jeune femme remarque mon appareil et commence à me causer de la qualité de ce matériel! Elle s'appelle Jafrin, parle un anglais parfait. Fille de bonne famille mais pas du tout éloignée du petit peuple. Nous sommes allés boire un thé, nous avons échangé sur tout. Une très belle rencontre. Pour rentrer, j'ai pris un rickshaw à pédales. Rock and roll...
Demain, quelques rdv pour préparer la suite. Hâte de vraiment démarrer!











Première sortie à Dhaka!


Avoir une migraine terrible sur le vol entre Istanbul et Dhaka. Atterrir à 6 heures du mat dans la Capitale du Bengladesh. Et prendre un taxi pour comprendre que le principal danger ici sera sans doute la route !!! J’ai vu mon premier accident. Un rickshaw écrasé par une voiture. Pas vu l’état du passager ! J’ai pris mes quartiers au Royal Palace hôtel. Ôtez les qualificatifs et vous aurez juste un hôtel normal. (bon, y’a l’air conditionné et c’est assez propre !Une certaine tenue, donc !!) Un roupillon réparateur et il me hâte d’explorer les environs ! D’abord un petit déjeuner (Deux thés au lait. Concentré le lait. Et un Paratha (pain). Puis je me prends une carte SIM locale et me voilà connecté au monde local !! IL est temps d’essayer de contacter et de prendre les RDV avec les personnes qui vont m’aider dans des différentes histoires… J’espère ! Hasard ou chance, le bureau du Syndicat des travailleurs du textile se trouve dans l’immeuble face à l’hôtel! J’aimerais faire un reportage autour du sujet textile (un an après l’énorme catastrophe qui a tuée 1100 personnes dans l’effondrement  d’une usine. J’ai rdv le soir avec un responsable. Et aussi avec un gars d’un ONG locale travaillant sur l’assistance économique des réfugiées climatiques.
Une fois cela fait, je pars en mode découverte. Il fait déjà chaud. Mais moins humide que je pensais. Direction le vieux Dhaka, dans le but de se perdre. J’aime cette idée d’aller au gré des rues. Et puis, au moment de rentrer, demander le chemin ! La circulation est infernale. Anarchy in Dhaka ! Aucune règle sauf celle du plus gros ! Traverser est un enfer. Heureusement les locaux me prennent en mains et m’accompagnent d’une trottoir à l’autre ! Un homme m’accompagne, et m’emmène vers son quartier. Il me fait entrer dans une mosquée puis dans le salon de coiffure de son ami. Un thé, quelques questions et je repars seul. Je marche, je marche… peut-être 2 ou 3 heures. Honnetement, je n’ai aucune idée de l’endroit où je me trouve ! Je finis par demander la direction de la rivière qui traverse la ville. J’étais dans la bonne direction ! Mais j’arrive à un canal, un bras d’eau qui rejoint la Buriganga. Je n’ai plu qu’à suivre le cours d’eau. Enfin, quand on dit cours d’eau… imaginez plutôt quelque chose de sale, très sale, pollué et dangereux pour l’Homme !!!  Je découvre les dizaines d’atelier de recyclages sur la route qui longe la rivière. Chacun a sa spécialité. Plastique, nylon, pneus… Hallucinant. Et en contrebas, une activité intense d’hommes chargeant des bateaux. C’est le passage des marchandises vers l’autre rive. Utilisé aussi par les gens car il y a seulement quelques ponts. Il faut voir les charges sur les épaules des hommes. J’ai marché jusqu’au terminal pour les gros bateaux qui naviguent vers le Nord ou le Sud du pays. Ce port, je le réserve pour plus tard car je commence à être épuisé ! De cette première journée, je retiens que la population est vraiment avenante. Bien sûr, les gens e posent toujours les deux ou trois mêmes questions. Mais jamais ils ne me harcèlent comme cela peut-être le cas en Inde. Ils sont même en demande de photos. Alors je m’exécute en sachant que cela ne sera qu’un petit moment de partage. Pour parler photo, du coup, la lumière est très dure. Il va falloir s’adapter !
Je n’ai pas vu un seul occidental aujourd’hui.

























dimanche 23 mars 2014

J-5 avant le départ pour Dhaka!

Visa en poche. Le départ approche. Derniers préparatifs. Il y a toujours une appréhension avant de reprendre la route. Je n'ai jamais été dans ce pays. Mais il n'y a aucune raison que cela se passe mal. J'ai préparé au mieux mes histoires. J'ai les contacts. En ce moment, il fait chaud, très chaud. Et c'est humide. En tout cas, hâte d'arriver, de prendre mes marques. Et de commencer le voyage! Je tâcherai de vous faire vivre mes reportages au travers ce blog. N'hésitez pas à commenter!
A très bientôt... from Dhaka!!