mardi 16 décembre 2014

Ramallah Jour 3: Al Kamandjati

Si je suis en Palestine, c'est pour poursuivre l'histoire commencée à Angers. Un luthier palestinien est venu fabriquer un violon dans l'atelier d'un maitre-luthier angevin, Patrick Robin. Après six semaines passées sur les bords de Loire,  Sehada est rentré à Ramallah. Et Patrick l'a rejoint cette semaine, avec le violon. Je suis venu avec lui. Il terminent ensemble l'instrument. Et moi le reportage!
Ce projet a été fait dans le cadre des écoles de musique d'Al Kamandjati. De la musique pour tous Des enfants viennent apprendre la musique classique ou orientale.  Près de 10 ans après la construction de la première école, des centaines d'enfants ont pu découvrir autre chose que l'occupation. Sehada, le luthier, est surtout occupé par la réparation d'instruments. Ce violon n'est pas son premier. Mais celui çi fera référence dans sa carrière. Bientôt les premières notes seront jouées. Bientôt...



Plongée au coeur de Ramallah

Mon hôtel est au centre-ville. Le marché, au pied du batiment. Dès 7h30, je me suis retrouvé dans la rue, à la recherche des images que j'aimerais voir publier dans un projet de livre (Collection Ville mobile). Des photos faites au tel portable.
Ramallah... Maintenant que je connais, je me demande à quoi pensent les gens, (vous?), quand on évoque cette ville? ça m'intéresserait bien de savoir! Car ici, il y a plusieurs Ramallah. Celui d'hier soir, où j'ai été invité dans un restaurant de luxe. Les palestiniens qui le fréquentent sont riches et branchés. Les boutiques, il y en a pour toutes les bourses. Fringues, électronique etc... Société de consommation... Ici c'est aussi Noel. Des guirlandes lumineuses dans les rues. Et un grand sapin (faux!) se dresse sur la place Arafat! L'autre Ramallah, celui du petit peuple n'est jamais loin. Tout ce monde se mélange, se cotoie. Les immeubles poussent comme des champignons. Ramallah est en construction perpetuelle!
J'aime m'asseoir dans les cafés où les hommes viennent jouer aux cartes ou aux dominos. Ils boivent café ou thé, fument la chicha. LA TV est souvent allumée, les chaines d'infos arabe montrent les derniers massacres, en Syrie, au Pakistan ou ... en Australie. Hier un jeune palestinien a été tué par Tsahal, à Qualandia, près d'ici. Mais la vie continue dans cette bulle. Ni paix ni guerre... Prison dorée...








dimanche 14 décembre 2014

Ramallah, 1er jour

Arrivée à 14 heures à Tel Aviv. Je voyage donc avec Patrick Robin, le luthier. Le passage des douanes est toujours un moment délicat. Et là encore, c'est le grand stress. Je ne leur mens pas, je dis ce que je fais, où je vais pour qui je bosse... Mais les questions du gars de la sécurité sont toujours déstabilisantes. Mais il me lache. Jambes flageolantes. Direction Ramallah en taxi. Passage par Qualandia, son mur, ses miradors...
Je trouve mon hôtel, genre d'auberge de jeunesse,  sympathique. Et direction l'école de musique Al Kamandjati! Je retrouve des vieilles connaissances. Nous sommes allés écouter un concert dans le cadre du festival de musique sacrée.
Demain, nous démarrons la mission!

vendredi 5 décembre 2014

Autre parution Bangladesh

J'avais oublié de mettre celle qui a été publiée dans un journal canadien, Curium.Bonne lecture!






Retour à Ramallah!

Dimanche 14 décembre, je repars en Palestine. Bref séjour d'une dizaine de jours. J'accompagne... un violon... et le luthier Patrick Robin. Ce dernier a supervisé sa fabrication de l'instrument réalisé par un jeune luthier palestinien, dans le cadre du projet Al Kamandjati. J'ai suivi le travail pendant les 40 jours qui ont permis à Sehada de transformer quelques pièces de bois en un instrument magnifique. A Ramallah, les deux termineront l'ouvrage. Et les premières notes seront jouées. Des musiciens qui participeront au festival de musique baroque, à Ramallah le joueront.
J'ai trouvé le projet magnifique. Il me fallait aller au bout. Je vous ferai vivre cela avec plaisir.

 (photos faites dans l'atelier de Patrick Robin)