Pour changer des clandestins, de la misère, un reportage de transition... (Juste un mot, avant, sur la suite de l'histoire des deux enfants dont la maman a été expulsé jeudi. 24 heures après son arrivée à Anjouan, Comores, elle a repris un bateau avec d'autres. Mais il a été intercepté. Et la maman arrêtée.. elle passera au tribunal lundi matin. j'y serai.)
Donc... les makis. Ce sont des lémuriens. J'avais trouvé une histoire avant de venir ici. Ce reportage sera publié dans plusieurs magazines. En avant-première, quelques images!! Et le résumé:
L’îlot M’Bouzi se situe dans le lagon de Mayotte, entre Grande Terre et Petite Terre, et n’est donc accessible qu’en bateau. Cet îlot est dépourvu de source d’eau, ce qui n’a pas empêché une population de 20 à 30 lémuriens de vivre sur place avant 1997, année d’installation de « Terre d’Asile ». Cette association s’est chargée de recueillir les makis malades ou en danger sur les terres et de les soigner sur l’îlot. Opération si bien réussie que ces derniers se sont reproduits, jusqu’à atteindre plus de 700 individus recensés à l’heure actuelle... Mais l'association a dû cesser son activité. Bref, il a été question de les euthanasier, de les donner à des zoos. Plusieurs théories existent sur les décisions à prendre... Il y a même eu un empoisonnement collectif d'une cinquantaine de bêtes! Bon... pour l'histoire, il faudra attendre! En tout cas, je me suis rendu sur l'îlot avec une autre association chargée de stériliser les femelles, de nourrir les makis et de comptabiliser le plus exactement possible les individus...
Demain, plage, picnic...