Jeudi. Jour de départ du bateau "La Citadelle" vers Anjouan, aux Comores. Jour d'expulsion pour quelques dizaines de "clandestins". J'ai passé la matinée devant le CRA, centre de rétention administratif.
J'y suis en compagnie de Sylvie, bénévole à la Cimade. Avec elle deux enfants qu'elle a hébergé la nuit précédente: leur mère a été interpellé en leur compagnie, alors qu'ils allaient à l'école. Elle se retrouve ici, derrière les grilles. Et tous seront expulsés aujourd'hui. C'est assez bizarre de voir ces deux petits avec leur sac contenant quelques affaires... Ils vont à l'école, vivent ici depuis plusieurs années (la petite fille est née ici!). Sylvie fait sont boulot, rentre au CRA, la Cimade est la seule association à pouvoir rendre visite aux sans-papiers enfermés. Les membres de la famille ont un droit de visite... pas toujours respecté.
Drôle d'ambiance... Enfin, quand elle ressort, elle annonce que la maman des petits ne veut plus les prendre avec elle. C'est son droit, si quelqu'un, un voisin, de la famille peut s'en occuper... Les enfants veulent rester pour continuer l'école. Moment tendu. Et puis, les portes du centre s'ouvrent, le bus sort avec les expulsés qui se rendent au bateau. Larmes, pleurs... Je me dis que c'est quand même inhumain de laisser des enfant sans leur maman (le père vit en France). On ne voit rien derrière les fenêtres fumées. Voilà. Deux mineurs isolés de plus sur l'île... Pour le moment, nous allons offrir un steack-frites aux deux enfants. Et une voisine vient les récupérer. J'irai les voir dans leur village la semaine prochaine. France, pays des droits de l'homme.
J'y suis en compagnie de Sylvie, bénévole à la Cimade. Avec elle deux enfants qu'elle a hébergé la nuit précédente: leur mère a été interpellé en leur compagnie, alors qu'ils allaient à l'école. Elle se retrouve ici, derrière les grilles. Et tous seront expulsés aujourd'hui. C'est assez bizarre de voir ces deux petits avec leur sac contenant quelques affaires... Ils vont à l'école, vivent ici depuis plusieurs années (la petite fille est née ici!). Sylvie fait sont boulot, rentre au CRA, la Cimade est la seule association à pouvoir rendre visite aux sans-papiers enfermés. Les membres de la famille ont un droit de visite... pas toujours respecté.
Drôle d'ambiance... Enfin, quand elle ressort, elle annonce que la maman des petits ne veut plus les prendre avec elle. C'est son droit, si quelqu'un, un voisin, de la famille peut s'en occuper... Les enfants veulent rester pour continuer l'école. Moment tendu. Et puis, les portes du centre s'ouvrent, le bus sort avec les expulsés qui se rendent au bateau. Larmes, pleurs... Je me dis que c'est quand même inhumain de laisser des enfant sans leur maman (le père vit en France). On ne voit rien derrière les fenêtres fumées. Voilà. Deux mineurs isolés de plus sur l'île... Pour le moment, nous allons offrir un steack-frites aux deux enfants. Et une voisine vient les récupérer. J'irai les voir dans leur village la semaine prochaine. France, pays des droits de l'homme.
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