Avoir une migraine terrible sur le vol entre
Istanbul et Dhaka. Atterrir à 6 heures du mat dans la Capitale du Bengladesh.
Et prendre un taxi pour comprendre que le principal danger ici sera sans doute
la route !!! J’ai vu mon premier accident. Un rickshaw écrasé par une
voiture. Pas vu l’état du passager ! J’ai pris mes quartiers au Royal
Palace hôtel. Ôtez les qualificatifs et vous aurez juste un hôtel normal. (bon,
y’a l’air conditionné et c’est assez propre !Une certaine tenue,
donc !!) Un roupillon réparateur et il me hâte d’explorer les
environs ! D’abord un petit déjeuner (Deux thés au lait. Concentré le
lait. Et un Paratha (pain). Puis je me prends une carte SIM locale et me
voilà connecté au monde local !! IL est temps d’essayer de contacter et de
prendre les RDV avec les personnes qui vont m’aider dans des différentes
histoires… J’espère ! Hasard ou chance, le bureau du Syndicat des
travailleurs du textile se trouve dans l’immeuble face à l’hôtel!
J’aimerais faire un reportage autour du sujet textile (un an après l’énorme
catastrophe qui a tuée 1100 personnes dans l’effondrement d’une usine. J’ai rdv le soir avec un
responsable. Et aussi avec un gars d’un ONG locale travaillant sur l’assistance
économique des réfugiées climatiques.
Une fois cela fait, je pars en mode
découverte. Il fait déjà chaud. Mais moins humide que je pensais. Direction le
vieux Dhaka, dans le but de se perdre. J’aime cette idée d’aller au gré des
rues. Et puis, au moment de rentrer, demander le chemin ! La circulation
est infernale. Anarchy in Dhaka ! Aucune règle sauf celle du plus
gros ! Traverser est un enfer. Heureusement les locaux me prennent en
mains et m’accompagnent d’une trottoir à l’autre ! Un homme m’accompagne,
et m’emmène vers son quartier. Il me fait entrer dans une mosquée puis dans le
salon de coiffure de son ami. Un thé, quelques questions et je repars seul. Je
marche, je marche… peut-être 2 ou 3 heures. Honnetement, je n’ai aucune idée de
l’endroit où je me trouve ! Je finis par demander la direction de la rivière
qui traverse la ville. J’étais dans la bonne direction ! Mais j’arrive à
un canal, un bras d’eau qui rejoint la Buriganga. Je n’ai plu qu’à suivre le
cours d’eau. Enfin, quand on dit cours d’eau… imaginez plutôt quelque chose de
sale, très sale, pollué et dangereux pour l’Homme !!! Je découvre les dizaines d’atelier de
recyclages sur la route qui longe la rivière. Chacun a sa spécialité.
Plastique, nylon, pneus… Hallucinant. Et en contrebas, une activité intense
d’hommes chargeant des bateaux. C’est le passage des marchandises vers l’autre
rive. Utilisé aussi par les gens car il y a seulement quelques ponts. Il faut
voir les charges sur les épaules des hommes. J’ai marché jusqu’au terminal pour
les gros bateaux qui naviguent vers le Nord ou le Sud du pays. Ce port, je le
réserve pour plus tard car je commence à être épuisé ! De cette première
journée, je retiens que la population est vraiment avenante. Bien sûr, les gens
e posent toujours les deux ou trois mêmes questions. Mais jamais ils ne me
harcèlent comme cela peut-être le cas en Inde. Ils sont même en demande de
photos. Alors je m’exécute en sachant que cela ne sera qu’un petit moment de
partage. Pour parler photo, du coup, la lumière est très dure. Il va falloir s’adapter !
Ahhh les cours d'eau dans Dhaka.. bons premiers jours au Bangladesh =)
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