Dans la région de kuligram. Ce matin à l'aube,j'ai découvert mon environnement. L'aube pointait son nez. La Jamuna qui s'étend à perte de vue. Je visualise le house-boat où j'ai dormi et le bateau hôpital! Sur la rive, à 3 ou 4 mètres du niveau de l'eau, j'aperçois les premiers patients qui attendent. Il est 5h30 et l'hôpital n'ouvrira à 9h. Mais ils sont là pour recevoir, à 8h, un numéro. Premiers arrivés premiers servis! Il n'y aura "que" 300 consultations. Enfin, quand ça ouvre, ils patientent encore, dans un calme extraordinaire! J'ai pu avancer dans le reportage. Mais il faudra encore un peu de temps.
Ce soir, avant que le soleil ne se couche, je suis allé dans le village d'à coté. Nous avons pu parler avec ses habitants. Voilà de vrais réfugiés climatiques. Avec des histoires révoltantes. Car, soudain on se sent concernés. Oui, nous les occidentaux. Il faut absolument changer nos façons de vivre. Mais pas à coup de mesurettes. Non, c'est un vrai plan de survie. Je vous jure, c'est terrible de savoir qu'au bout de leur doigt, cet habitant montre la maison où il vivait. On ne la voit pas.le fleuve l a avalée. La rive se trouve à des centaines de mètres de l'ancienne! Hallucinant. Gênant.
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