Une première nuit agitée avec le décalage horaire. Ce matin j'ai rdv avec Jangmu, une jeune femme infirmière. C'est une amie de Karen, infirmière libérale en France. La connexion s'est faite à propos de la Shechen clinic et hospice. Je vais y faire un reportage. Pour le moment, Jangmu m'y emmène et me présente au staff. Je visite le lieu, en attendant d'y revenir après Losar car la clinique va fermer trois jours.
Après un déjeuner (des momos aux légumes et fromage), bonne grosse sieste. Et puis retour sur le site du stupa de Bodnath. L'endroit attire. On peut rester des heures, à regarder l'activité qui s'y déroule. Bien sûr des dizaines de boutiques proposent la panoplie du parfait petit bouddhiste: thankas, moulins à prières, drapeaux de prières. Mais cette facette mercantile ne dérange pas les pélerins tout affairés à circumnambuler, en tournant les centaines de moulins à prières. Certains le font même en se prosternant au ras du sol à chaque pas. Ce qui peut prendre des heures mais combien de bons points pour son karma??!
Et puis soudain, la panne d'électricité. Le bruit des générateurs se fait entendre à l'intérieur des échoppes, des restaurants. Des étals de petites bougies éclairent la nuit noire. Pour quelques roupies, on peut en allumer et faire un voeu. En cette veille de nl an tibétain, les restaurants sont remplis de familles et de moines. Demain, la communauté bouddhiste entre dans l'année du dragon d'eau. Vive l'an 2139!
Bref, une journée tranquille. Mais toujours pas trouvé de lecteur de carte... Alors pas de photos ni vidéos...
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