dimanche 30 mars 2014

Première sortie à Dhaka!


Avoir une migraine terrible sur le vol entre Istanbul et Dhaka. Atterrir à 6 heures du mat dans la Capitale du Bengladesh. Et prendre un taxi pour comprendre que le principal danger ici sera sans doute la route !!! J’ai vu mon premier accident. Un rickshaw écrasé par une voiture. Pas vu l’état du passager ! J’ai pris mes quartiers au Royal Palace hôtel. Ôtez les qualificatifs et vous aurez juste un hôtel normal. (bon, y’a l’air conditionné et c’est assez propre !Une certaine tenue, donc !!) Un roupillon réparateur et il me hâte d’explorer les environs ! D’abord un petit déjeuner (Deux thés au lait. Concentré le lait. Et un Paratha (pain). Puis je me prends une carte SIM locale et me voilà connecté au monde local !! IL est temps d’essayer de contacter et de prendre les RDV avec les personnes qui vont m’aider dans des différentes histoires… J’espère ! Hasard ou chance, le bureau du Syndicat des travailleurs du textile se trouve dans l’immeuble face à l’hôtel! J’aimerais faire un reportage autour du sujet textile (un an après l’énorme catastrophe qui a tuée 1100 personnes dans l’effondrement  d’une usine. J’ai rdv le soir avec un responsable. Et aussi avec un gars d’un ONG locale travaillant sur l’assistance économique des réfugiées climatiques.
Une fois cela fait, je pars en mode découverte. Il fait déjà chaud. Mais moins humide que je pensais. Direction le vieux Dhaka, dans le but de se perdre. J’aime cette idée d’aller au gré des rues. Et puis, au moment de rentrer, demander le chemin ! La circulation est infernale. Anarchy in Dhaka ! Aucune règle sauf celle du plus gros ! Traverser est un enfer. Heureusement les locaux me prennent en mains et m’accompagnent d’une trottoir à l’autre ! Un homme m’accompagne, et m’emmène vers son quartier. Il me fait entrer dans une mosquée puis dans le salon de coiffure de son ami. Un thé, quelques questions et je repars seul. Je marche, je marche… peut-être 2 ou 3 heures. Honnetement, je n’ai aucune idée de l’endroit où je me trouve ! Je finis par demander la direction de la rivière qui traverse la ville. J’étais dans la bonne direction ! Mais j’arrive à un canal, un bras d’eau qui rejoint la Buriganga. Je n’ai plu qu’à suivre le cours d’eau. Enfin, quand on dit cours d’eau… imaginez plutôt quelque chose de sale, très sale, pollué et dangereux pour l’Homme !!!  Je découvre les dizaines d’atelier de recyclages sur la route qui longe la rivière. Chacun a sa spécialité. Plastique, nylon, pneus… Hallucinant. Et en contrebas, une activité intense d’hommes chargeant des bateaux. C’est le passage des marchandises vers l’autre rive. Utilisé aussi par les gens car il y a seulement quelques ponts. Il faut voir les charges sur les épaules des hommes. J’ai marché jusqu’au terminal pour les gros bateaux qui naviguent vers le Nord ou le Sud du pays. Ce port, je le réserve pour plus tard car je commence à être épuisé ! De cette première journée, je retiens que la population est vraiment avenante. Bien sûr, les gens e posent toujours les deux ou trois mêmes questions. Mais jamais ils ne me harcèlent comme cela peut-être le cas en Inde. Ils sont même en demande de photos. Alors je m’exécute en sachant que cela ne sera qu’un petit moment de partage. Pour parler photo, du coup, la lumière est très dure. Il va falloir s’adapter !
Je n’ai pas vu un seul occidental aujourd’hui.

























1 commentaire:

  1. Ahhh les cours d'eau dans Dhaka.. bons premiers jours au Bangladesh =)

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