jeudi 3 avril 2014

J6: Dhaka

Dernière journée à Dhaka avant de filer vers le Nord. Je devais terminer l'histoire pour Planète jeunes. Et rencontrer une jeune fille. Cela s'est fait mais bien tard. Une fois encore j'ai traversé la ville sur un rickshaw à pédales! Quel courage ils ont ces gars. Le danger est partout. Je ne parle même pas de ce qu'ils avalent... La pollution tue 15000 personnes par an dans la Capitale! La jeune fille (rencontrée il y a quelques jours, je vois que certains suivent!) m'a donné rdv dans un lieu assez sympa. Un parc, avec des buvettes. C'est là où se retrouve la jeunesse. Enfin, celle de la classe moyenne. Cela contraste avec le reste de la ville où je traine depuis maintenant six jours. Elle m'a ensuite emmené dans un bar assez classe. Où nous avons pu échanger. Avant qu'elle ne se sauve à la mosquée! Et pour mon dernier soir, resto de luxe: Un chinois à 5 euros.
Mais c'est surtout ma matinée qui m''a beaucoup plu. Je suis d'abord retourné dans le quartier hindou. J'aime l'ambiance, ici. C'est différent du reste de la ville. Même si les rickshaws ont du mal à passer côte à côte dans la ruelle. J'avais repéré un fabricant d'harmonium. Je m'y suis rendu à nouveau. Il m'a jouer quelques petits airs. Et on a parlé musique!! Puis j'ai fait la rue plusieurs fois dans les deux sens avant de repartir, cette fois vers le terminal passagers sur la Burriganga. Et là, c'est l'hallu. Une activité démente. Indescriptible. Des porteurs payés au nombre de chargement, des enfants qui snifent la colle ou trient les poubelles, des négociants de fruits (Ils ouvrent un carton, et les gars autour font monter les enchères. Le gagnant repart avec les fruits!). La mondialisation est sur ces quais: Pommes de Chine, dattes d'Algérie et de Tunisie, oranges d'Egypte...). Le déchargement des pastèques restera mémorable. Quel monde de fous!. Je ressors de là sur les genoux, d'autant qu'il me faut rentrer à l'hôtel pour me reposer. Après cette petite semaine, ma gorge est irritée et les yeux me piquent. Il est grand temps de quitter cette ville. La plus dure que j'ai pu entrevoir. Bombay, Le Caire... Mais Dhaka... Demain, bus à 7h du matin, direction les régions du nord. Un sujet sur un bateau hôpital. Et le début des histoires autour des rivières, des réfugiés climatiques. Cela devrait être passionnant. Et sans dout plus calme qu'ici!. Mais avant, une autre épreuve m'attend: 6 heures de bus. Priez pour moi!



















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